samedi 12 mars 2011

Aménager son étang, son bassin, sa pièce d'eau et y placer des koï...

Nous continuons la création de notre petit étang (pour mémoire, il s'agit bien de deux petits bassins préformés qui sont rapprochés l'un de l'autre, la séparation étant agrémentée de quelques pierres devant donner l'illusion que les deux bassins n'en forment qu'un seul, unique).



Pour accompagner et intégrer le petit étang, nous avons été cherché de la mousse qui pousse naturellement au bas de notre terrain, sur la limite de la voirie, ainsi nous faisions d'un pierre deux coups : nous nettoyions la bordure et la limite de propriété en la débarrassant de quelques mottes de terre et de mousses et nous les transplantions vers les étangs pour décorer, planter, aménager l'espace de manière accueillante pour la faune et la flore qui voudrait s'y installer.

Nous avons réalisé ces travaux d'aménagement des berges des étangs et bassins, le mardi 08 mars 2011 sur l'heure de midi.

Cela fait maintenant deux semaines que nos étangs sont en place, après avoir pris conseils aurpès de plusieurs jardinieries spécialisées, nous décidons de ramener les poissons dont nous avons hérités involontairement. Normalement, passé ce laps de temps, la "nouvelle" eau, le nouvel étang doit pouvoir accueillir les poissons sans risque. Il faudra toutefois veillier à la nourriture car le bio-système, le biotope n'est pas encore suffisant pour nourrir les poissons plus rarement.

Le 11 mars 2011, nous revenions sur les lieux avec les six poissons koï que nous avons sauvés d'une mort certaine et une grenouille qui traînait dans l'étang qui sera anéanti.

Première étape, il nous a fallu sortir les poissons de l'étang où ils vivaient jusqu'alors. En fait, nous ne sommes pas arrivés de suite à trouver les poissons, l'eau étant trop vaseuse. Nous avons du vider environ la moitié de l'étang pour sortir les poissons. Ainsi nous avons pu sortir deux grenouilles également : une morte et une vivante. Bien que les grenouilles soient protégées, nous avons pris l'option d'emmener une grenouille avec nous, en effet la laisser sur place lui assurerait une mort dans les jours qui auraient suivi : la maison et le jardin sont fermés et vont être en chantier, le jardin va quasiment disparaître, plus de plan d'eau naturellement.

Après 1h30 de route, car nous avons roulé très doucement, les six poissons sont transportés répartis dans deux sacs de 50 l, le tout dans un bac type Curver. Les sachets restent ouverts durant le voyage pour éviter toute asphyxie des poissons et du batracien.

Enfin nous arrivons sur le terrain. Nous plongeons les sacs plastique durant une heure dans les bassins, afin de faire correspondre les températures de l'eau dans le sac et celle du bassin.

Après une heure, nous reprenons, toujours avec délicatesse les poissons un par un et le plaçons dans un seul bassin. En effet, l'autre bassin est percé (ce n'est pas très grave, juste en partie supérieure) et le temps de le réparer avec un produit du type fibre de verre + résine nous avons préféré rassembler les poissons dans un seul étang (en fait l'étang dans lequel il vivaient jusqu là était petit et surtout moins profond, c'est à ne pas comprendre comment les poissons survivaient dans de telles conditions).

Enfin nous avons remis les six poissons dans leur nouvel environnement et il ne nous reste plus qu'à retrouver la grenouille. Nous reprenons chaque plastique et les vidons délicatement, totalement. Après quelques minutes d'inquiétude (la grenouille est-elle partie ? Avait-on révé ?) et en vidant tout en douceur les dernières gouttes et la vase encore présente au fond, nous finissons par retrouver le petit batracien. Elle s'enfuit à quelques centimètres du plastique, grâce à une planche de bois et le filet, elle daigne monter dans l'épuisette. Il ne nous reste plus qu'à la poser délicatement à la surface de l'eau et elle se laisse aller, quelques brasses et elle rejoint un bord de l'étang. Formidable. Mais... que ce passe-t-il dans l'étang ? D'un coup une autre petite tête apparaît, une autre grenouille était présente dans l'étang... comme si elle attendait une copine pour montrer le bout de son nez... trop magique comme instant...

Enfin, avant de partir nous plaçon un filet pour éviter de tenter les hérons qui sont assez communs dans la région et aussi pour éviter que les feuilles des arbres à proximité ne salissent trop vite l'eau de l'étang. Pour éviter que les hérons ne se nourissent dans votre étang et mange tout vos koïs, il est également conseillé de placer une statut d'un autre héron qui pourra convaincre tout prétendant de faire demi-tour, mais attention il semble que ce leurre ne fonctionne pas avec les hérons femelles et surtout si vous ne le changez pas de place, les copains hérons se douteront, bons observateurs, qu'il s'agit d'un leurre et il sera alors complétement inefficace... il existe encore d'autres solution : filets périphériques, filets électriques, prisme éblouissants, autant de solutions qui ne peuvent tout être efficaces à 100 %... surveiller vos pièces d'eau c'est le meilleur conseil que l'on peut vous donner...

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